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Professeur de yoga et stressé !

Rien de plus normal ! Souffrir de stress quand on porte l’étiquette de professeur de yoga, sophrologue ou autre thérapie du bien-être représente souvent un tabou. Pour paraître au top auprès de nos élèves ou de notre public, bien souvent, nous nous imposons d’incarner le bien-être en toutes circonstances et il peut devenir difficile d’afficher publiquement nos tensions. Pourtant, je vous l’assure, la réponse de stress et de combat fait partie également de l’adn du professeur de yoga et des sophrologues ou tout autre thérapeutes.

C’est justement parce que nous en avons souffert dans le passé, que bien souvent, nous avons envie de faire du bien aux autres. Mais, hélas cela ne garantie nullement de retomber dedans.  Mon premier conseil :  ne pas culpabiliser ! Stresser fait partie des aléas de la vie. Notre organisme a été ainsi programmé pour répondre de son mieux aux situations difficiles. Le bon stress nous maintient éveillé et passionné pour ce que nous entreprenons. Trop de stress endommage la santé. Les stress extrêmes handicapent vraiment. Deuxième conseil : Quand vous sentez que vous devenez trop réactif, il est temps de décélérer.

Revenez à vos pratiques (même si vous n’avez plus le temps pour les faire ! Ce sont évidemment les cordonniers les plus mal chaussés !) Riez ! Surtout soignez votre sommeil, c’est la clé. Une bonne gestion du stress comporte nécessairement des outils pour apprendre à protéger son sommeil et à se détendre à volonté. Il est temps d’activer la réponse de relaxation dans le corps, qui existe tout comme la réponse de fuite et combat. 

Dernier conseil : Si votre formation initiale ne comportait pas de module gestion du stress, pourquoi ne pas profiter de cette année pour approfondir vos connaissances dans le domaine ? La santé mentale des salariés français n’a jamais été aussi mauvaise que cette année. Ils vont avoir besoin d’aide comme jamais auparavant. C’est l’occasion de vous faire du bien, en même temps que d’aider les autres.   

Le stress, c’est aussi le mal des professionnels de bien-être !

YOGA/SOPHRO – Planifier ses cours ou pas ?

C’est toujours un grand sujet de discussion entre professeurs de yoga et de sophrologie ! Planifier ou pas ses cours à l’avance ? Cinq conseils et un outils de planification à télécharger

La réponse à cette question ne s’impose pas comme une évidence. Bien sûr, planifier rassure et élimine le stress du prof surtout quand on débute. Tout est très clair dans sa tête. Et l’heure du cours avec les nouveaux élèves arrivent. Et là, la prévision et les enchaînements de technique correspondent soudain mal à la réalité des élèves sur le tapis. L’élève qui était sensé faire le chat et la vache, exercice pourtant normalement accessible à la grande majorité des débutants souffre ce jour-là d’une douleur insupportable au poignet… ! J’exagère un peu, mais en plus, il n’est pas le seul, son voisin à côté sur le tapis rose, a mal à l’épaule et là, les beaux enchaînements de vinyasa prévus risquent de tomber à l’eau également, et il y a ce troisième élève, raide comme un piquet, qui a beaucoup de mal avec la posture du chien tête en bas , son bas du dos prend la forme d’un ballon quand il rentre dans la posture. Le piège ici consiste ici à trop ralentir le cours pour que ces trois élèves sur votre groupe de 10 puissent suivre. Bien sûr, il faut absolument sécuriser leur pratique, mais certainement pas en ralentissant tous les autres élèves. A la fin du cours, 50% de vos prévisions avant le cours sont tombées à l’eau ! Et là, on commence à se poser des questions… Ai-je été trop ambitieux, si le cours a été ralenti, est-ce que les élèves plus avancés en ont eu pour leur compte ? Comment faire la prochaine fois pour que le cahier des charges collent à la réalité ?

Finalement au bout de quelques années dans le métier, il est courant d’entendre les professeurs dire qu’ils ne préparent plus rien à l’avance. Les plus inspirés affirment qu’ils laissent leurs intuitions les guider. D’autres que ce n’est pas eux qui font le cours, mais qu’ils sont guidés par leurs « maîtres spirituels », et d’autres continuent à planifier… Qui d’entre eux a raison ?

Côté sophro, la structuration des cours à l’avance semble encore plus délicate. Un vous avez déjà structuré une séance entière pour le groupe, et en discutant avec les uns et les autres en début de cours, une demande spécifique se dégage ce jour-là pour travailler la problématique de la confiance en soi, alors que vous aviez prévu de travailler sur un morceau de RD2 . Si nous restons sur le cours planifié à l’avance, sans doute oublions-nous de placer le curseur avant tout sur le plus important : le principe de réalité objective et le principe fondamental d’adaptabilité. Le premier demande au sophrologue de comprendre et percevoir son propre état de conscience pour en tenir compte face à celui de son « élève », le deuxième lui impose de s’adapter à la réalité du client qui pratique et non l’inverse, ce qui bien sûr, impose un lâcher prise et une capacité d’autant plus importante d’adaptation pour le professionnel. Petit stress supplémentaire pour les sophrologues qui achèvent tout juste leur formation, et ils sont nombreux chaque année, vous ne maîtrisez pas encore toutes les techniques de mémoire et vous auriez aimé préparer la séance et revoir vos scripts avant de vous lancer…

1 – Principe numéro 1 côté sophro comme yoga, il va falloir dans un cas comme dans l’autre, de toutes façons prendre en compte la réalité des pratiquants. Laissez votre papier de côté et trouver les adaptations possible pour les élèves en souffrance tout en ne retardant pas les autres. Et adaptez le cours ce jour-là au niveau moyen du groupe. En sophro, ne nous laissons pas absorber complètement par la problématique d’une seule personne du groupe, surtout si elle est bavarde… Canalisons !

2 – Planifier vos cours, oui, mais, pas avant d’avoir rencontré vos élèves.. On peut planifier le premier cours par exemple. Si vous suivez le même groupe toute l’année, il va falloir envisager une suite logique et progressive… Il faut se poser alors les questions suivantes : quel niveau a mon groupe ? Est-ce que certains me suivent depuis plusieurs années ou pas ? Si vous donnez vos cours dans un centre de yoga avec un turn-over important, la planification des cours n’aura pas beaucoup de sens, il y aura toujours des nouveaux dans le cours à accueillir… quel sera alors l’organisation du centre à ce niveau-là ?

3 – Comment trouver les idées du cours ? Pour un cours avec un groupe stable, dégager une thématique en accord avec les élèves au début du cours me semble le plus efficace en termes de satisfaction. Demander à vos élèves leurs attentes pour le cours durant l’année, tout en sachant qu’elle peut évoluer, et créez vos cours en fonction ! Ils sont stressés et ils cherchent de la détente ? Pourquoi ne pas leur enseigner les meilleures techniques de YOGA et de sophro afin qu’ils retiennent celles qui leur convient le mieux et qu’ils développent une pratique de 15 minutes dans leur vie quotidienne. Ils manquent de souplesse ? Enseignez-leur durant 4 à 5 séances une pratique de yoga par coeur pour qu’ils puissent la réutiliser chez eux. On peut varier les thématiques à souhait et en alterner ainsi par bloc tout au long de l’année.

4 – Vous n’aimez pas programmer et préférez laisser parler votre intuition ? Cela peut très bien marcher, surtout, si vos élèves changent tout le temps dans le cours. Comment dès lors bâtir votre cours sans rien ? Justement, ne partez pas de rien ! Ayez toujours en tête une séquence efficace ! Pratiquez -là régulièrement pour la connaître absolument par coeur. Et semaine après semaine, varier et intégrer de nouvelles postures à l’intérieur en prenant soin avant de les introduire dans vos cours de les avoir pratiquées vous-même la veille, de façon à ce que les adaptations possibles, explications et contre-indications soient bien présentes et fraîches dans votre mémoire. Côté sophro, demandez les besoins spécifiques de vos élèves le jour J et bâtissez en fonction notamment si une demande globale voit le jour ce qui est très souvent le cas. La sophrologie est assez souple pour utiliser une même RD pour différentes problématiques. Adaptez-le cours à la demande en introduisant une intention sur les RD… la fois suivante prévoyez des techniques spécifiques qui répondent à la problématique. Toutes les deux ou trois séances refaites le point avec les élèves pour ajuster… au groupe les techniques.

5 – Utilisez un outil de planification globale sur par exemple 32 séances ! 32 séance est en général le nombre de cours donnés durant une année hors vacances scolaires. Cela peut-être une bonne idée pour vraiment avoir un schéma global durant toute l’année et ne pas se répéter trop par rapport aux années précédentes. Reprenez tous les conseils dans les derniers paragraphes. Planifiez uniquement votre première séance, attendez la deuxième ou la troisième pour bâtir le restant de l’année. Gardez précieusement votre trame de cours d’une année sur l’autre pour voir son évolution. Je vous offre ici gratuitement mon planificateur personnel. En espérant qu’il vous aide ! Bonne pratique à toutes et tous !

L’intérêt de l’approche YOGAsophro

Au fil de la découverte de la méthode, vous trouverez de nombreux intérêts à inclure du yoga dans votre sophrologie et vice/versa d’inclure des pratiques de sophrologie à vos cours de yoga, parfois dans des proportions homéopathiques, parfois de façon équilibrée.

Pour le professionnel, un des premiers points bénéfiques est évidemment d’enrichir sa palette d’outils. Quand on travaille sur les stress, l’alliance des deux disciplines se renforcent mutuellement.

La sophrologie apporte une intériorité encore plus grande à la pratique de yoga. Côté sophrologie, les 12 exercices du premier niveau s’avèrent parfois un peu limité pour son action sur le corps. Mais mélangé au yoga, il acquiert un bénéfice physique immédiat.

 Le yoga aide les sophronisants (pratiquants de sophrologie) à mieux détendre son corps : un corps détendu égale, une détente mentale plus importante. Les descentes en alpha s’en trouvent renforcés.

Très riche en exercices de respiration, le yoga offre à la sophrologie un panel d’outils à ce niveau indéniable. Pourquoi se limiter à un type de respiration quand il en existe dix fois plus en yoga ?

Côté yoga, la sophrologie apprend aux élèves à se laisser glisser dans les états alpha plus facilement. La détente est renforcée. De plus, entrer dans la méditation devient également plus évident. C’est une sorte de raccourci pour arriver à mieux gérer son mental et ses émotions.

Pour les professionnels, la sophrologie invite à soigner le terpnos, l’art de parler. Pour le professeur de yoga, c’est l’occasion d’enrichir son expression pendant ses cours.

Les sophrologues excellent dans l’art des visualisations, ces dernières existent dans certains types de yoga comme le yoga nidra. Pratiquer la sophrologie « imagée » lors d’un cours de yoga invite l’élève à plonger plus profondément dans son intériorité, nécessaire pour faire baisser le stress. L’alliance du YOGA et de la sophrologie offre un havre de paix indéniable lorsque l’on souffre de stress post-traumatique. (voir notre article sur la question)

Cette liste d’avantages ne saurait être exhaustives. Il y en a sûrement d’autres. Le mieux, c’est encore de tester. En cliquant sur le lien suivant, vous pourrez tester un cours de YOGAsophro de 40 minutes gratuit.

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